Oser prendre soin de sa santé mentale

Le capital santé du dirigeant est le premier actif immatériel de l’entreprise.

Dans le contexte de crise sanitaire que nous vivons actuellement, la préservation de sa santé apparaît d’autant plus capitale pour les responsables d’entreprises qu’ils doivent faire face à de multiples défis !

L’état de choc ne dépend pas de l’évènement en lui-même mais de la façon dont il est perçu et la façon dont nous allons mobiliser nos ressources pour y faire face et de la réponse émotionnelle associée. Nous ne sommes… pas tous égaux !

Rappelons la définition de la SANTE MENTALE (Organisation Mondiale de la Santé)

Une personne en bonne santé mentale est :

  • Capable de s’adapter aux diverses situations de la vie, faites de frustrations et de joies, de moments difficiles à traverser ou de problèmes à résoudre.
  • Se sent suffisamment en confiance pour s’adapter à une situation à laquelle elle ne peut rien changer.
  • Capable d’éprouver du plaisir dans ses relations avec les autres.

Posons-nous la question de là où nous en sommes de notre propre santé mentale. Nous sommes en quête d’équilibre pour diminuer la zone de stress, mais selon notre santé mentale (plus ou moins bonne) nous y arriverons plus ou moins facilement et rapidement. Il nous sera plus ou moins facile de lever nos résistances. Pourtant plus nous les dépasserons plus nous pourrons nous relever et innover en avançant.

Au regard de tout ceci, rappelons la définition de la résilience proposée par Cyrulnik (2001) : « Capacité d’une personne ou d’un groupe à se développer bien, à continuer à se projeter dans l’avenir en dépit « d’événements déstabilisants, de conditions de vie difficiles, de traumatismes sévères »

La résilience c’est l’aptitude d’un corps à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale. En psychologie, la résilience est la capacité à vivre, à réussir, à se développer en dépit de l’adversité. Suite à un événement traumatique il faut absolument partager et rester acteur, pour diminuer l’impact de la blessure… La parole est essentielle. Oser parler, dire ce que tout ceci fait en nous pour une gestion plus adaptée de nos émotions.

La gestion de nos émotions représente un levier puissant pour lever les résistances. Le chemin est unique et très intime. A chacun de nous de mieux comprendre « ce qui se passe intérieurement ». Notre inconscient nous est propre et il ne se livre pas facilement.

Minimiser ses propres émotions fait courir un risque fort à l’individu et à ceux qui sont autour donc à l’organisation ! Parce qu’il n’existe pas de règles communes à tous mais bien une appréciation individuelle de sa douleur, de ses peurs, des effets perçus et de sa capacité à y faire face. Où en sommes nous vis-à-vis de ces aptitudes ?

  • L’aptitude à identifier les émotions. Savoir identifier la Peur :
  • L’aptitude à assimiler et comprendre les émotions
  • L’aptitude à réguler les émotions

Aux entrepreneurs d’anticiper l’ensemble de ces effets pour se soulager, autant que faire se peut, de leurs tentions et de leurs angoisses.

La performance sportive est liée pour une grande part au mental ? qu’en est-il de notre mental ? comment en prendre soin ? que faire ?

Cela devient une opportunité si on décide de ne plus subir ! Oser en parler autour de soi mais il est aussi possible de se tourner vers les professionnels de la santé psychique, c’est à dire les Psychologues, Psychanalystes et Psychiatres. Il ne viendrait à l’idée de personne de rester souffrir avec une rage de dent pourquoi rester souffrir avec une douleur à l’âme… au mental … au psychisme. Ce n’est pas une fatalité !

Osons… la parole a des effets sur notre mental au-delà de ce que nous pouvons imaginer. Les sportifs de haut niveau le savent très bien et depuis longtemps.

Au milieu de la difficulté se trouve l’opportunité.

Albert Einstein

Gaëlle Blanchard Leclere – OZALEE Conseil
Psychologue – Psychanalyste
Conseil « Santé au travail » auprès des entreprises
Référencé CARSAT

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